Yamaha 350 RDLC de 1984 : Entre Technique et Passion

Ah, la Yamaha 350 RDLC de 1984, une légende sur deux roues qui continue de faire battre le cœur des passionnés de moto. C’est un modèle qui a marqué son époque et qui, aujourd’hui encore, suscite admiration et nostalgie. Dans cet article, je vais vous plonger dans l’univers de cette moto emblématique. Préparez-vous à découvrir son histoire, ses caractéristiques uniques et pourquoi elle reste une icône indétrônable dans le monde du deux-roues.

Présentation de la Yamaha 350 RDLC de 1984

Quand j’ai posé les yeux pour la première fois sur la Yamaha 350 RDLC de 1984, mon cœur de motard a immédiatement été conquis. Cette moto, avec son allure qui défie le temps, évoque une période charnière dans l’histoire du deux-roues sportif. Je me suis souvent demandé ce qui rendait cette machine si spéciale aux yeux des passionnés et après m’être penché sur ses caractéristiques et son historique, j’ai enfin compris.

Lancée au début des années 80, la 350 RDLC a marqué un tournant décisif pour Yamaha. Dotée d’un moteur deux temps liquide révolutionnaire à cette époque, elle offrait des performances époustouflantes qui pouvaient rivaliser avec celles des motos plus grosses cylindrées. Son agilité et sa légèreté ont transformé la conduite en une expérience exaltante, faisant d’elle une star instantanée sur route comme sur circuit.

Ce que j’aime particulièrement chez cette moto, c’est sa capacité à mélanger habilement tradition et innovation. Le design rétro se mêle à des aspects techniques avant-gardistes pour l’époque : suspensions sophistiquées, freinage performant et surtout ce fameux moteur deux temps de 59 chevaux pour un poids plume de 161 kg, créant un rapport poids-puissance remarquable.

Ces chiffres traduisent bien ce que ressent tout pilote au guidon de la RDLC :

Puissance (CV) Poids (kg) Ratio CV/kg
59 161 ~0.37

Le berlingot enchanteur ne laisse personne indifférent. Chaque accélération est une promesse d’aventure où le son unique du deux temps ajoute à l’expérience sensorielle. Il n’est pas rare que je me perde dans mes pensées en roulant, imaginant les virages sinueux que cette moto a été conçue pour dévorer avec appétit.

Ma rencontre avec Claude Rochefort fut également décisive dans mon choix. Sa restauration méticuleuse de ma 31K a non seulement préservé mais sublimé l’esprit original du modèle. Cet investissement initial peut sembler conséquent mais quand on considère l’état impeccable du véhicule et le plaisir qu’il procure au quotidien, chaque euro dépensé en vaut largement la peine.

Chaque sortie devient alors une occasion de redécouvrir pourquoi ces machines continuent d’enflammer les passions plusieurs décennies après leur création. La Yamaha 350 RDLC n’est pas juste une moto ; c’est un morceau d’histoire vivante dont je suis fier d’être le gardien.

Historique de la Yamaha 350 RDLC

Lorsque j’ai posé les yeux pour la première fois sur une Yamaha 350 RDLC, ce fut un véritable coup de foudre. L’histoire de cette moto emblématique mérite d’être racontée avec le même enthousiasme que celui ressenti par des milliers d’amateurs de deux-roues à travers le monde.

Retournons en 1980, l’année où la saga commence avec le modèle 4L0. La rupture esthétique qu’elle propose, substituant le chrome au plastique, marque les esprits et signale l’avènement d’une nouvelle ère dans l’univers motocycliste. Les spécifications techniques sont tout aussi impressionnantes : un moteur délivrant 47ch à 8500 tr/min et un couple de 4,1 mkg à 8000 tr/min, pour un poids plume de 143 kg à sec. En France uniquement, plus de 5100 exemplaires trouvent preneurs.

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Années Modèle Puissance (ch) Couple (mkg) Poids à Sec (kg)
1980-1982 4L0 47 4.1 143

La transition vers le modèle 31K entre 1983 et 1984 apporte son lot d’innovations majeures, notamment grâce au système YPVS améliorant nettement la puissance du moteur. On observe ainsi une augmentation significative des performances avec 59ch à la clé et un couple grimpant à 4.8 mkg, le tout sans sacrifier sa légèreté avec seulement deux kilogrammes supplémentaires sur la balance.

Les années suivantes verront évoluer cette légende sur deux roues avec des modèles comme les 1JF et 57V en 1985, intégrant diverses améliorations techniques sans altérer l’esprit originel qui a fait son succès.

Au fil du temps, chaque version a su porter haut les couleurs de Yamaha dans l’univers compétitif des motos sportives. Pourtant ce n’est pas tant ses prouesses techniques ou ses chiffres de vente qui rendent la Yamaha RDLC si spéciale à mes yeux mais plutôt cet indéniable charisme vintage allié à une performance hors norme qui continue d’alimenter ma passion pour ces machines exceptionnelles.

Caractéristiques techniques

Lorsqu’on évoque la Yamaha 350 RDLC de 1984, on ne peut s’empêcher de plonger dans le détail de ses caractéristiques techniques qui en font un modèle si spécial. Je vais vous guider à travers les spécificités du moteur et du châssis qui ont contribué à sa légende.

Moteur

Le coeur battant de la Yamaha 350 RDLC est son moteur bicylindre parallèle à deux temps, refroidi par liquide. Ce propulseur affiche une cylindrée de 347 cc avec des dimensions internes de 64 mm pour l’alésage et 54 mm pour la course. Cela lui permet d’atteindre une puissance remarquable de 59 chevaux à 9,000 tr/min, et un couple impressionnant de 4.8 mkg à 8,500 tr/min. La gestion du carburant est confiée à deux carburateurs Ø 26 mm, parfaitement adaptés pour fournir le mélange air-carburant idéal au moteur. Avec un ratio compression modeste de 6:1, ce moteur allie performance explosive et fiabilité, faisant écho aux machines compétitives des années précédentes.

Aspect Valeurs
Type Bicylindre parallèle, 2 temps
Refroidissement Liquide
Cylindrée 347 cc (64 x 54 mm)
Puissance 59 ch @ 9,000 tr/min
Couple 4.8 mkg @ 8,500 tr/min

Châssis

La structure portante joue un rôle tout aussi crucial que le groupe motopropulseur dans l’expérience globale offerte par cette moto. Le châssis est conçu autour d’un cadre double berceau en tubes d’acier qui assure robustesse et rigidité nécessaire pour une tenue de route irréprochable. L’avant bénéficie d’une fourche téléhydraulique Ø32 mm offrant un débattement généreux de 140mm, tandis que l’arrière repose sur un monoamortisseur performant avec un débattement utile de 100mm pour absorber efficacement les irrégularités du terrain.

Pour ce qui est du freinage, la RDLC n’est pas en reste avec deux disques avant Ø267 mm épaulés par des étriers à deux pistons ainsi qu’un disque arrière Ø267 mm complété par un étrier simple piston. Cette configuration garantit des arrêts précis et sécuritaires même dans les conditions les plus exigeantes.

Les pneumatiques jouent également leur partition dans l’équation dynamique avec une monte avant en 90/90-18 et arrière en 110/80-18, assurant adhérence et stabilité quelles que soient les circonstances.

En bref, chaque élément du châssis a été pensé pour s’accorder harmonieusement avec les performances exaltantes du moteur afin d’offrir une expérience conduite sans compromis où plaisir rime avec contrôle.

Utilisation

Lorsque j’ai commencé à utiliser la Yamaha 350 RDLC de 1984, plusieurs aspects m’ont immédiatement charmé. La légèreté de cette moto à l’arrêt est surprenante. Que ce soit en utilisant la béquille latérale qui maintient la moto assez droite ou la centrale, facile d’accès, je me suis vite aperçu que manipuler cette machine ne demandait pas un effort herculéen. Une caractéristique appréciable, surtout dans les manœuvres à basse vitesse ou lors des arrêts fréquents.

La hauteur de selle se révèle être un atout majeur pour le confort sur long trajet. Malgré une position légèrement sportive qui incline vers l’avant et des repose-pieds relevés nécessitant une courte période d’adaptation, je n’ai jamais ressenti de gêne même après plusieurs heures en selle. J’ai toutefois remarqué que les leviers non réglables limitent le freinage à deux doigts, mais cela reste un détail mineur au vu du tableau global.

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Le démarrage du moteur offre son lot de satisfactions avec ce petit rituel du starter nécessaire par temps froid et cette facilité à prendre vie d’un simple coup de kick par temps chaud. Le bzzz-bzzz caractéristique des valves dès l’allumage préfigure déjà du plaisir à venir. À l’usage, le moteur se montre souple et agréable en milieu urbain avec une boîte douce rendant chaque changement de rapport presque imperceptible.

Les performances deviennent plus sérieuses après avoir dépassé les 5500 tr/min jusqu’à atteindre les 9500 tr/min où la puissance connaît soudainement une chute brutale évitant ainsi toute incursion involontaire dans la zone rouge. Ce comportement permet une conduite intuitive « à l’oreille », optimisant ainsi le plaisir lors des accélérations dynamiques tout en maintenant une certaine sécurité.

Plage d’utilisation optimale Vitesse sur autoroute (tr/min)
5500 – 9500 tr/min 160 km/h @ 7600 tr/min

Au fil du temps j’ai également noté un aspect moins attendu : malgré ses performances honorables, mon attente en termes d’expressivité moteur était plus haute. Ayant eu l’occasion de comparer avec d’autres modèles comme la 4L0, il semble que la RDLC neuve ou parfaitement restaurée offre moins de vibrations et donc potentiellement moins de « caractère » qu’espéré initialement.

Parti cycle

Lorsque j’ai reçu ma Yamaha 350 RDLC de 1984, quelque chose m’a immédiatement interpellé au sujet de sa partie cycle. Elle possédait un amortisseur d’origine récemment refait et une fourche également d’origine, mais avec un liquide de 15W au lieu du 10W habituel. Sur le papier, cette configuration promettait une certaine souplesse, mais à l’usage, elle s’est révélée bien trop molle pour mon goût. Avec mes 95 kilos, je me retrouvais presque en butée lors des freinages appuyés; la moto plongeait plus que nécessaire.

J’ai rapidement envisagé plusieurs modifications pour améliorer cet aspect. L’idée d’ajouter simplement des cales sur les ressorts, plutôt que de les remplacer complètement, a traversé mon esprit. Cependant, mon choix s’est finalement porté sur l’acquisition de ressorts de fourche plus rigides et le remplacement de l’amortisseur par un modèle EMC plus performant et adapté à ma conduite.

Malgré ces petits désagréments initiaux concernant la suspension avant trop souple à mon goût et une assiette légèrement inclinée vers l’arrière qui demandait ajustement, j’ai été séduit par la vivacité générale de la moto. Son comportement sur route est impressionnant; elle répond présent à chaque sollicitation avec un dynamisme étonnant pour son âge.

Le système de freinage n’était pas en reste dans mes observations. Bien qu’efficace jusqu’à une certaine vitesse – disons aux alentours des 100 km/h -, il nécessitait une pression conséquente sur le levier pour obtenir un ralentissement satisfaisant au-delà de cette limite. Je me suis donc mis en tête d’améliorer ce point par le changement du maître cylindre afin d’augmenter sa réactivité sans pour autant rendre le frein arrière trop intrusif; celui-ci ayant tendance à bloquer un peu trop facilement à mon goût.

Toutes ces petites retouches apportées ou prévues ne sont cependant que des ajustements mineurs face aux qualités fondamentales de cette machine. Sa capacité à se faire remarquer tant par son allure que par ses performances techniques demeure indéniable et constitue son charme principal.

Accessoires et pneus

Lorsque j’ai décidé de plonger dans le monde fascinant des motos classiques, la Yamaha 350 RDLC de 1984 a immédiatement capté mon attention. Mon expérience avec cette machine exceptionnelle m’a conduit à explorer divers accessoires et configurations de pneus pour améliorer son comportement sur route comme sur piste.

Au cœur de mes préoccupations se trouvait le choix des pneumatiques. Les dimensions d’origine, soit 90/90 à l’avant et 110/90 à l’arrière, offraient déjà un bon compromis entre adhérence et maniabilité. Cependant, poussé par ma curiosité et mon désir d’optimisation, je suis passé à des dimensions plus larges : 100/90 à l’avant et 120/80 à l’arrière. Cette modification apporta une nette amélioration du grip, surtout lors des accélérations vigoureuses ou dans les virages serrés.

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Dimension Origine Modification
Avant: 90/90 Avant: 100/90
Arrière: 110/90 Arrière: 120/80

Quant aux pneus eux-mêmes, j’ai opté pour les BT45 qui ont été unanimement loués pour leur performance exemplaire sur ce modèle spécifique. Leur capacité à fournir une excellente adhérence aussi bien sous la pluie qu’en plein soleil m’a grandement impressionné. J’ai trouvé que ces pneus communiquaient parfaitement avec la route, renforçant ainsi ma confiance au guidon.

Sur le plan des accessoires, j’ai également apporté quelques modifications visuelles et techniques pour personnaliser davantage ma RDLC selon mes goûts et besoins spécifiques. Un changement notable fut l’installation d’un amortisseur EMC en remplacement de celui d’origine. Malgré un amortissement correct auparavant, ce nouvel ajout a transformé la tenue de route en quelque chose de plus rigide mais étonnamment confortable.

Mon aventure ne s’est pas arrêtée là; conscient du potentiel caché du moteur, j’ai installé des clapets V-Force 3 afin d’améliorer la réponse du moteur dès les régimes intermédiaires. L’effet fut immédiat : une nervosité accrue permettant une montée en régime plus rapide et un plaisir décuplé lors des accélérations.

Toutes ces modifications ont contribué non seulement à affiner les performances mécaniques de ma Yamaha 350 RDLC mais ont aussi renforcé mon lien avec cette moto emblématique. Chaque sortie devient alors une occasion d’apprécier les fruits de mon travail tout en découvrant encore plus le potentiel immense caché dans cette légende des années 80.

Restauration d’une Yamaha 350 RDLC de 1984

L’aventure de remettre en état une Yamaha 350 RDLC, modèle culte de 1984, représente un défi aussi passionnant qu’exigeant. J’ai entamé ce projet avec une dose significative d’enthousiasme et le désir ardent de redonner à cette icône des années 80 sa splendeur d’antan.

Le premier pas a consisté à évaluer l’état général de la moto. À ma grande surprise, malgré les années et l’usure, le cadre affichait une robustesse admirable, témoignant du savoir-faire incontestable de Yamaha. Toutefois, le moteur nécessitait une attention particulière due à son long sommeil. La remise en marche s’est avérée être un jeu d’équilibriste entre préservation des pièces originales et remplacement nécessaire pour garantir fiabilité et performance.

La recherche des pièces détachées est vite devenue mon quotidien. Entre forums dédiés aux passionnés et contacts auprès de spécialistes reconnus dans la restauration de motos anciennes, j’ai pu retrouver ces composants qui semblaient appartenir à une époque révolue. Chaque pièce retrouvée était comme un petit triomphe personnel.

L’un des aspects les plus gratifiants a été la rénovation du système électrique. Remplacer les câblages usés par le temps sans altérer l’aspect original demandait minutie et patience. Lorsque j’ai réussi à entendre le moteur ronronner à nouveau après tant d’efforts, l’émotion était indescriptible.

Concernant l’esthétique, je tenais absolument à respecter les couleurs emblématiques qui ont fait la renommée de ce modèle. Trouver la teinte exacte n’a pas été chose aisée mais le résultat final rend hommage au design audacieux caractéristique des années 80.

Ce voyage dans le temps m’a enseigné que restaurer une moto comme la Yamaha 350 RDLC ne se limite pas simplement à remplacer ou réparer des pièces; c’est aussi raviver l’esprit d’une époque où chaque sortie sur la route promettait liberté et aventures inoubliables.

Questions Fréquemment Posées

Quelle moto est au cœur de cet article de restauration ?

L’article se concentre sur la restauration d’une Yamaha 350 RDLC de 1984, un modèle très prisé des années 80.

Quels étaient les premiers pas de la restauration de la Yamaha 350 RDLC ?

Le projet a démarré par une évaluation de l’état général de la moto, soulignant la robustesse du cadre malgré une certaine usure.

Comment l’équilibre a-t-il été trouvé entre les pièces d’origine et les remplacements lors de la restauration ?

Le processus de remise en marche du moteur a nécessité de trouver un équilibre délicat entre la préservation des pièces d’origine et les remplacements essentiels pour assurer à la fois fiabilité et performance.

D’où proviennent les pièces détachées nécessaires à la restauration ?

La quête des pièces détachées a mené à explorer des forums spécialisés et à établir des contacts avec des experts en restauration de motos anciennes.

Quel aspect de la restauration s’est avéré être particulièrement gratifiant ?

La rénovation du système électrique et le respect des couleurs emblématiques du modèle ont été des aspects particulièrement gratifiants du projet de restauration.

Quelle est la signification profonde de la restauration de la Yamaha 350 RDLC, d’après l’article ?

Restaurer la Yamaha 350 RDLC dépasse le simple aspect mécanique ; c’est aussi raviver l’esprit d’une époque révolue, synonyme de liberté et d’aventures sur la route.

 

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