Celle la, tout le monde voulait l’essayer mais il n’y avait qu’un seul modèle disponible pour la journée... Après un peu de patience mon tour arrive.
La position sur les poignées n’est pas trop radicale (on est pas sur la 996 !), la position est sportive mais sans excès. L’angle de braquage est faible. Le tableau de bord est assez lisible et protégé du soleil par la bulle. Bon, je me dépèche, la session de roulage commence
(8 tours).
La base de la moto étant la même entre la Café Racer et la Street Scrambler, rien de neuf de ce côté là . Pourtant le changement d’angle m’a semblé un petit peu moins facile à déclencher, comme si l’empattement était bien supérieur.
Peut être que cela vient de la position plus sur l’avant ou des bracelets (effet de levier réduit). Les repose-pieds un peu plus haut que sur la Street Scrambler offrent une garde au sol bien meilleure ; on est bien anglé quand ça frotte. Les demi-guidons offrent toujours autant de sensations une fois sur l’angle, mais comme j’avais sorti la combarde je me suis vite pris au jeu de la sportive sur piste...
et ça n’a pas semblé la déranger.
Le moteur, identique à celui de la Roadster, n’est pas exactement le même que celui de la Street Scrambler. Il tire plus long et a peut être aussi des arbres à cames différents. Il est toujours rond mais assez linéaire. Il était bridé, le modèle full développant 120 chevaux. Sur le circuit il devait être possible d’accrocher 200 au bout de la petite ligne droite. Trop occupé à me faire plaisir
je n’ai pas prêté attention à grand chose d’autre.
Le terme Café Racer vient des années 60 ou certains motards partaient d’un bar après avoir lancé un disque au juke box et devaient réussir à revenir d’un parcours avant que la musique ne soit terminée.