Ohhh, qu’il fait beauuu ! Mais, mais, mais, c’est une journée à essayer des bécanes, ça !
Et comme ça fait un bon moment que la 749 et la ST3 me tentent... Shazam ! Me voilà sur la 749, réputée creuse, dans l’idée de la comparer avec la SV 650...
Bin diou ! La position est toujours aussi extrème, même en descendant de la R1. La moto est tellement fine qu’on a du mal à la serrer entre les jambes. Les commodos sont au standard japonais,
les leviers réglables et le tableau de bord hi-tech, avec un compte-tour démuni de zone rouge (comme sur toutes les Ducatis). La finition est perfectible, mais je suis sur le modèle Dark, à , quand même, 12 000 Euros. 
Allez, gaaaz ! Mhhh, ça c’est du twin bien goutu, comme sait si bien faire Ducati. Le senti des pistons est ultra-présent partout : à bas régime, en constant ou à l’accélération. Slurp.
Par contre elle est effectivement creuse : si elle repart à partir de 2500 tr/min, elle ne commence à répondre que vers 5500 / 6000 tr/min. Au delà , la puissance est généreuse, débarquant par palliers successifs. La SV se fera atomiser mais garde l’avantage d’une motorisation plus pleine et donc moins exclusive. 
Les concessions, la 749 ne sait de toute façon pas ce que c’est. Pas de selle, mais pourtant pas mal au cul “grâce” à l’appui sur les poignées, un réservoir à la forme étrange qui nous éclate les couilles à la moindre bosse, des rétroviseurs super efficaces... si on lève les bras ! La polyvalence est un mot qui lui est inconnu. “Ah mais, c’est que ça se mérite, une Ducati, monsieur !” semble t-elle me dire... 
Et pourtant la firme de Bologne a amélioré l’accessibilité de ce modèle, sans oser aller trop loin. Le chassis notamment a été grandement facilité : il faut à peine accompagner la moto, et peut être était-ce dû à des pneus un peu carrés. Mais le reste est sport. Le freinage est super puissant, du niveau de celui de ma R1,
et l’arrière, comme toujours, trop timide. Le brin de brutalité à la remise des gazs rendait la conduite sur un filet assez génante.
En fait le moteur est bien charmeur mais pas suffisament pour que je sois prêt à faire tous les sacrifices que la machine exige. Par contre, plus j’y pense et plus je me laisserai tenter par la grande soeur... 