Oh, ami Félix tu as une nouvelle moto ! Ah, ben tu vas quand même bien permettre à un vieux pote comme moi de faire un tour avec, hein ? Hop les clés, gniark gniark gniark...
Gaaaz !
L’assise est à peu près similaire à celle de la R1, acceptable pour une sportive. La selle est un peu trop large et gène sur les côtés. Le sélecteur est réglé un peu trop haut. Le cable d’embrayage est grippé, ce qui le rend assez ferme.
La boite claque à chaque passage de rapport, je ne sais pas si c’est lié. Seul le frein est réglable en éloignement. Le tableau de bord fait bien vieillot et les voyants sont assez durs à voir. Les rétros sont utiles à moitié pour admirer ses bras. 
En dynamique la présence d’une sacoche de réservoir bagster ne m’a pas géné. La poignée de gaz avait par contre un tirage assez long. Le frein arrière était très juste mais j’arrivais quand même à m’en satisfaire dans la virole.
L’avant freinait bien mais manquait un peu de puissance et avait une très génante longue course morte. La moto était facile comme j’aime à balancer et si la fourche semblait bien aller, je suis vite arrivé en buté de compression de l’amortisseur arrière. Un bout de bois vous dites ? Oui, on ne doit pas en être bien loin. 
Et le moulin alors ? S’il fait montre de souplesse sous les 3000 tr/min il ne commence à bien reprendre qu’à partir de ce régime, voir 500 tr/min après. Et sans être chiant en dessous c’est quand même à partir de 6000 tr/min que la post combustion se déclenche. Ben ouais, c’est un triple sportif donc ça aime les tours. Il pousse alors jusqu’à plus soif,
la zone rouge étant 4500 tr/min plus loin. Il n’y avait pas trop de frein moteur à la deccélération.
Quand au bruit, un pot double sortie limite mauvais kéké (le bon kéké c’est moi) soulignait quand même bien la musique du moulin, mhhh...
Passé 6000 tr/min j’ai eu l’impression de sentir les pistons, sûrement que le pot contribuait à souligner ces vibrations.
Encore une moto bien top, en fait. 